A venir
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Nathalie est enceinte de 7 mois lorsqu’elle apprend que la petite fille à naître est atteinte d’une anomalie génétique très rare, aux conséquences extrêmement lourdes. Elle qui pensait continuer à travailler jusqu’au plus près du terme pour passer l’essentiel de son congé maternité avec sa fille, doit se résoudre à interrompre la grossesse. Avec émotion mais sans pathos, elle revient en toute transparence sur ce drame et confie comment la reprise de son activité professionnelle l’a ensuite aidée à ne pas s’effondrer.
Ce traumatisme n’a cependant pas ébranlé son profond désir de maternité : un an et demi plus tard, elle attend des jumeaux. Pour cette grossesse elle est immédiatement mise en arrêt et ressent le besoin de couper tout contact avec l’extérieur – collègues, amis, famille. Malgré un stress immense, tout se déroule plutôt bien et la naissance de ses enfants, bien qu’un peu en avance, offre enfin à Nathalie le bonheur d’être maman… et la fatigue qui va avec. C’est avec soulagement qu’elle retourne travailler, à la fin de son congé maternité. Un témoignage poignant qui démontre qu’on peut avoir la maternité chevillée au corps en même temps qu’un besoin de s’investir professionnellement. Et qu’aucune maternité, même endeuillée, ne doit être un frein à la carrière des femmes.
Nathalie n’est pas du genre à chercher du positif dans toutes les expériences même les plus dramatiques. Mais comme elle a essuyé pas mal de maladresses de la part de ses collaborateurs, elle confie, en toute bienveillance, les gestes qui l’ont touchée, les mots qu’elle aurait préféré ne pas entendre et les attentions qu’elle aurait appréciées. De quoi nous inspirer si un jour une ou un collègue est confronté à pareille épreuve.