Je fais partie de ces femmes qui n’ont pas spécialement aimé être en congé maternité (coucou Tiphaine 🤗).
J’ai trouvé ça dur, fatiguant (rien de très original me direz-vous…), je me suis sentie seule mais surtout j’avais l’impression d’avoir un cerveau complètement vide.
Stimulation intellectuelle, échange, créativité, concentration… ma vie professionnelle me manquait terriblement. Et pour autant, malgré mon envie de reprendre le chemin le métro du travail, le retour n’a pas été simple.
Je te livre ici les 3 erreurs que j’ai commises :
Erreur n°1 : Croire que rien n’a changé
Je suis revenue au travail comme j’en étais partie, dans le même état d’esprit, avec la même envie et a priori les mêmes compétences. Comment ça les choses ont changé ?
En fait, le travail n’a pas vraiment changé, ce qui a changé, c’est moi ! et ça je l’ai complètement occulté.
J’ai terriblement sous estimé le fait que la maternité est un profond bouleversement et que je n’étais plus la même personne. Il m’a fallu du temps pour admettre que les choses avaient changées et me sentir à nouveau à ma place.
Erreur n°2 : Se sentir obligée de refaire ses preuves
A mon retour, j’ai très vite sentie que le fait d’être mère n’était pas un atout pour ma carrière (euphémisme…). Alors que j’occupais mon poste depuis plusieurs années, que j’avais progressé, que mes évaluations annuelles étaient bonnes, j’ai eu le sentiment à mon retour de devoir faire à nouveau mes preuves. Comme si mes trois mois d’absence avaient rayé d’un trait mes années d’expérience.
J’ai complètement intériorisée ce sentiment et j’ai joué ce jeu infernal en étant irréprochable sur les horaires de travail, ma disponibilité, la qualité et le délai des rendus de mes dossiers…
Résultat : une grande pression, un rythme difficile.. les ingrédients parfaits pour une maman bosse sereine vous l’imaginez bien !
Erreur n°3 : Ne pas dire ce dont j’avais besoin
Ca peut paraître un peu abrupt, mais il y a une réalité économique qui accompagne la maternité. Pour pouvoir continuer à travailler, il faut avoir un mode de garde. Et un mode de garde, ça se paye.
Très vite après ma reprise j’ai compris qu’il allait falloir trouver un moyen d’augmenter mes revenus pour pouvoir financer les modes de garde qui me permettraient de poursuivre ma vie professionnelle ! Evidemment je n’ai rien demandé à mon employeur et j’ai cherché des solutions ailleurs. Quelle erreur ! Quand j’ai finalement démissionné pour un poste mieux rémunéré et que j’ai exposé les motifs à mon RH, il m’a répondu tout naturellement que j’aurai dû en parler pour que l’on étudie ensemble des solutions…
J’espère que mon expérience vous sera utile pour éviter de faire les mêmes erreurs 
. Quels ont été vos sentiments lors de votre retour au travail ? Racontez moi ça dans les commentaires !